La Bataille de Fontenoy, le 11 mai 1745.

Bataille de Fontenoy (1747)
par Pierre Lenfant (1704-1787).

« Voyez tout le sang que coûte un triomphe. Le sang de nos ennemis est toujours le sang des hommes. La vraie gloire est de l’épargner. »

Louis XV (1710-1774), à son fils le Dauphin, au soir de la victoire de Fontenoy, 11 mai 1745. Les Pensées des rois de France (1949), Gabriel Boissy.

À Fontenoy, dans le Hainaut belge, près de Tournai, l’armée française de Louis XV, sous le commandement du maréchal Maurice de Saxe, bat une coalition formée des Provinces-Unies, de la Grande-Bretagne, du Hanovre et de l’Autriche, commandée par William Augustus, duc de Cumberland (1721-1765).

Louis XV en armure. Carle van Loo (1750), musée des beaux-arts de Dijon.
Portrait de Maurice de Saxe (1696-1750), maréchal de France, par Quentin de La Tour, vers 1748, musée de la Vie romantique, Paris.

La bataille, décisive quant à l’issue de la guerre de la Succession d’Autriche, se déroule en présence – fait rarissime – du roi Louis XV et de son fils, le Dauphin (15 ans), futur père de Louis XVI.

Maurice de Saxe et le roi Louis XV à la bataille de Fontenoy, par Horace Vernet (1790-1863), 1828, musée de Versailles
La bataille de Fontenoy, le 11 mai 1745, Louis XV montrant le champ de bataille au dauphin Louis-Ferdinand.

Cinq ans plus tôt, la mort de l’empereur Charles VI et la montée de sa fille Marie-Thérèse sur le trône autrichien ont jeté les grandes puissances européennes dans la guerre, avec des alliances à direction variable. Allié de l’Électeur Charles-Albert de Bavière, le roi Louis XV lance ses troupes sur les Pays-Bas autrichiens (la Belgique actuelle). 

L’Europe après le traité de Vienne de 1738, à la veille de la guerre.

Maurice de Saxe, qui commande l’armée, entreprend le siège de Tournai. 

Siége de Tournai.
Siège de Tournai et de ses citadelles (14 mai 1745), par Pierre Lenfant.

Mais les armées alliées, sous le commandement duc de Cumberland, troisième fils du roi d’Angleterre George III, tentent de le prendre en tenaille.  Le maréchal n’a d’autre solution que de livrer bataille. Le roi Louis XV et le Dauphin, devant l’importance de l’enjeu, décident de le rejoindre le 8 mai 1745 pour stimuler l’ardeur des combattants.

La bataille de Fontenoy par Pierre Lenfant (1745).

Lors de la bataille de Fontenoy, le maréchal Maurice de Saxe n’aligne en un premier temps qu’une force de 55 bataillons d’infanterie, de 101 escadrons de cavalerie, du corps des arquebusiers de Grassin, et de 60 pièces d’artillerie, soit quelque 48 000 hommes. Au fil du combat, ses effectifs sont toutefois renforcés par l’arrivée de nouvelles unités qui porteront en définitive les effectifs français au nombre de 62 bataillons et de 123 escadrons, soit quelque 53 000 hommes. Une force de 25 bataillons d’infanterie, de 2 bataillons et demi d’artillerie et de 17 escadrons de cavalerie, aux ordres du lieutenant-général marquis de Brézé, resta postée face à la ville de Tournai.

Les gardes française par JOB.

Les forces du duc William de Cumberland regroupent quant à elles quelque 47.500 hommes, répartis en 46 bataillons, 90 escadrons, deux compagnies franches autrichiennes et 93 pièces d’artillerie. Les troupes alliées se répartissent en 22 000 Néerlandais, 16 900 Britanniques et 7 168 Hanovriens. Ne regroupant que 1350 hommes, le contingent autrichien, aux ordres du Feldmarshall Königsegg, est formé de quatre escadrons de dragons ( Ferdinand de Ligne et Limbourg-Styrum), de quatre escadrons de hussards (Kàrolyi et Beleznay) et de deux compagnies franches (Bouvier et Pertuiseaux).

Soldats anglais du 1st Foot Guards.

Dès le 9 mai, le maréchal de Saxe a habilement choisi le terrain et disposé ses troupes sur une ligne brisée, face à une petite plaine au bord de l’Escaut. Le duc de Cumberland dispose ses hommes de façon classique en ligne mince face aux Français.

Plan de bataille (BNF).

La bataille commence dès la dissipation des brumes matinales par une canonnade de deux heures. Ensuite monte à l’attaque l’infanterie alliée. 

Suite à l’échec de plusieurs attaques ciblées, Cumberland ordonne une attaque en masse de 15 à 16.000 hommes, sous la forme de trois grosses colonnes qui mêlent l’infanterie, la cavalerie et l’artilleries, en remontant un sol légèrement pentu, le célèbre « ravin » de Fontenoy. L’ensemble se resserre en arrivant au contact des Français, vers midi.

« Bataille de Fontenoy, le 11 mai 1745 », oeuvre du peintre Louis-Nicolas Van Blarenberghe, 1779.

Cette phase du combat aurait donné lieu à une anecdote légendaire, popularisée par Voltaire dans un ouvrage historique, paru en 1756. Invité à ouvrir le feu en premier par Sir Charles Hay, officier du 1er bataillon des Gardes anglaises, le comte Joseph-Charles-Alexandre d’Anterroches (1710-1785), officier français des Gardes françaises, lui aurait rétorqué :  » Monsieur, nous n’en ferons rien ! Tirez vous-mêmes ! « . Cette anecdote, ne reposant que sur la seule version de Voltaire, est historiquement invérifiable. Il était cependant d’usage lors des batailles de se proférer des moqueries, voire des insultes, pour forcer l’adversaire à ouvrir un feu disparate et se retrouver en état de faiblesse. Quoi qu’il en soit, la tradition populaire ne devait retenir du légendaire dialogue, transcrit par Voltaire, qu’une citation déformées : « Messieurs les Anglais, tirez les premiers ! » et faire de Fontenoy l’exemple type de la guerre en dentelles.

Bataille de Fontenoy Lord Charles Hay et Comte d’Enteroches : Messieurs les anglais tirez les premiers, oeuvre du peintre Henri Félix Emmanuel Philippoteaux, 1873.

Les combattants se jettent dans une mêlée furieuse et sanglante. Les Français semblent fléchir et plusieurs officiers, autour du roi et du maréchal, évoquent une possible retraite.

La bataille de Fontenoy, le 11 mai 1745  » Horace Vernet, 1828.

Mais le maréchal de Saxe fait alors la démonstration de son talent de stratège. 

« La bataille de Fontenoy, le 11 mai 1745 », de
Pierre Lenfant (1704-1787).
Paris, musée de l’Armée.

Ayant mesuré la fragilité de la grosse colonne ennemie, il la stoppe par l’utilisation à bout portant de quatre canons puis lance plusieurs attaques coordonnées sur ses flancs. Parmi les assaillants s’illustrent la maison du roi emmenée par le duc de Richelieu et l’infanterie irlandaise de Löwendal.

La bataille de Fontenoy, par Ėdouard Detaille.

En un quart d’heure, la colonne, assaillie de tous côtés, ploie sous un déluge de fer et de feu. C’est en définitive aux Français que revient la victoire, l’une des dernières en date de l’Ancien Régime.

Sur la base d’une étude récente et détaillée des pertes, effectuée par l’historien belge Alain Tripnaux sur l’ensemble des archives européennes, le total des pertes des deux armées fut de quelque 15 000 tués et blessés, dont 2 300 tués français et 2 500 tués alliés. Ses recherches lui ont permis d’établir une liste nominative de 603 officiers français tués-blessés et de 402 officiers alliés tués-blessés. Au terme du combat, les Français s’emparèrent de 36 pièces de l’artillerie alliée et de 150 à 180 caissons.

Le soir de la bataille, comme le Dauphin manifeste une joie débordante à l’évocation des combats, son père l’admoneste avec une sagesse inaccoutumée : « Voyez tout le sang que coûte un triomphe. Le sang de nos ennemis est toujours le sang des hommes. La vraie gloire, c’est de l’épargner ».

Louis (1729-1765), Dauphin de France en 1745, par Maurice Quentin de La Tour.

Sitôt après le Te Deum célébré à Paris le 20 mai suivant, le maréchal de Saxe reçoit en récompense de ses exploits à Fontenoy le domaine de Chambord et le droit de pénétrer à Versailles en carrosse. Lui-même ne s’en soucie guère et poursuit ses opérations. 

Il conquiert toute la Flandre, obtient la reddition de Bruxelles le 21 février 1746, un exploit sans précédent dans l’Histoire de France qui vaut au héros la dignité de maréchal général, que n’avaient eu avant lui que Turenne et Villars.

Au terme de trois grandes batailles (Fontenoy, Raucoux et Lawfeld) et de 24 sièges de places dans les Pays-Bas autrichiens et le sud des Provinces-Unies, une paix fut signée le 18 octobre 1748, à Aix-la-Chapelle. Voulant traiter « en roi et non en marchand », Louis XV rétrocéda toutefois toutes ses conquêtes autrichiennes sans contrepartie, à l’inverse du roi Frédéric II de Prusse qui conserva la Silésie, conquise sur l’Autriche en décembre 1740. Jugeant cette paix désastreuse, l’opinion publique en France critiqua amèrement le choix du monarque français et en conclut que les soldats français n’étaient finalement tombés sur les champs de bataille que pour le seul profit du roi Frédéric II. « Se battre pour le roi de Prusse » et « bête comme la paix » devinrent alors en France des maximes populaires.

Exemple de traité imprimé en dehors des chancelleries.
Carte de l’Europe au moment du traité (1748).

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Fontenoy

https://www.herodote.net/11_mai_1745-evenement-17450511.php

https://www.france-pittoresque.com/spip.php?article7761

https://www.britishbattles.com/king-georges-war-austrian-succession/the-battle-of-fontenoy-1745/

https://www.persee.fr/doc/hes_0752-5702_1985_num_4_4_1406

https://www.canalacademie.com/ida8108-Les-Academiciens-racontent-l-histoire-Louis-XV-1-4.html

https://www.canalacademie.com/ida3489-Tirez-les-premiers.html#:~:text=La%20bataille%20de%20Fontenoy%20se,fran%C3%A7aises%20et%20irlandaises%2C%20sera%20d%C3%A9cisive.&text=Il%20aurait%20bu%20%C3%A0%20la,plaisant%C3%A9%20sur%20leur%20r%C3%A9cente%20d%C3%A9faite.

Union de l’Angleterre et de l’Écosse le 1er mai 1707.

Première page de l’acte parlementaire anglais de 1707.

Les actes d’Union (en anglais : Acts of Union) de 1707 sont deux lois du Parlement, l’une anglaise, l’autre écossaise, ratifiant le traité d’Union des deux royaumes signé en 1706, entraînant la naissance du royaume de Grande-Bretagne (kingdom of Great Britain).

Devise :

« Dieu et mon droit » (« In My Denfens God Me Defend »

utilisé en Écosse)

Hymne :

« God Save the King/Queen » 

(1780- 1801, habituellement)

Royaume de Grande-Bretagne du 
1er mai 1707 au 1er janvier 1801.
Le royaume est fondé par l’union en un seul État du royaume d’Écosse et du royaume d’Angleterre (qui comprenait le pays de Galles), par le traité d’Union de 1706 suivi par les actes d’Union.
Les deux royaumes étaient déjà gouvernés par le même roi depuis l’Union des Couronnes en 1603.
Le royaume englobe la Grande-Bretagne et ses îles périphériques, mais pas l’Irlande qui est restée un domaine séparé relevant de la Couronne britannique nouvellement créée.
Le 1er janvier 1801, les royaumes de Grande-Bretagne et d’Irlande sont unis pour former le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande.

Ces deux actes parlementaires prennent effet le 1er mai 1707. Les Parlements respectifs des deux royaumes (Parlement d’Angleterre et Parlement d’Écosse) sont dissous au profit d’un parlement commun, le Parlement de Grande-Bretagne.

Le drapeau de l’Union
(en usage de 1707 à 1800).

La reine Anne (1665-1714), reine d’Angleterre, reine d’Écosse, reine d’Irlande (1702-07), reine de Grande-Bretagne (1707-14) devient formellement la première occupante du trône britannique.

La reine Anne (1702–1714), portrait dans un atlas commandé par Auguste de Saxe (entre 1706 et 1710).

La solidarité protestante entre l’Écosse et l’Angleterre, la crainte d’une restauration jacobite dans un royaume du Nord où les Highlands constituent longtemps un sanctuaire du catholicisme et du sentiment légitimiste, l’intérêt économique des Écossais à voir supprimer toutes les entraves au libre commerce avec le Sud et surtout dans les possessions coloniales anglaises, la pression vigoureuse du gouvernement de la reine Anne qui use aussi bien de la corruption que de la menace armée pour convaincre le Parlement d’Édimbourg, les promesses judicieuses faites à l’Église, aux nobles et aux grands intérêts : voilà qui explique, du côté écossais, l’acceptation du traité d’Union de 1707.

Il constitue le royaume de Grande-Bretagne, supprime le Parlement d’Édimbourg, crée une représentation écossaise à celui de Westminster et met fin à des siècles de vie indépendante.

Le particularisme local ne disparaît pas d’un coup et alimente le camp de révoltés jacobites en 1715 et, surtout, en 1745 lorsque Charles-Édouard, « Bonnie Prince Charlie », s’empare en fait de l’Écosse et porte la guerre au sud jusqu’à Derby.

Parliament House à Édimbourg, ancien siège du Parlement d’Écosse.

La vidéo de Pages d’Histoire sur la dernière révolte jacobite de 1745-1746 : https://youtu.be/ChR5t1pvicA

Représentation de Charles Édouard Louis John Casimir Sylvester Severino Maria Stuart (1720-1788), surnommé de son temps « the Young Pretender » (« le Jeune Prétendant ») ou « the Young Chevalier » (« le Jeune Chevalier »), est resté dans la mémoire populaire sous le nom de Bonnie Prince Charlie (« bonnie » signifiant « beau » ou « béni » en scots). Il était le fils aîné du prince Jacques François Stuart et le prétendant des Stuart aux couronnes anglaise et écossaise. La mère de Charles, Marie-Clémentine Sobieska, était la petite-fille du roi polonais Jean III Sobieski. Le prince Charles Édouard est ainsi un cousin du roi de France Louis XV, soutien de la cause jacobite.

La « boucherie de Culloden » perpétrée par les troupes du duc de Cumberland, la défaite du Prétendant sont suivies de mesures de répression, de la destruction du système clanique dans les Highlands, de la création d’un réseau routier sud-nord qui désenclave l’Écosse en même temps qu’il favorise d’éventuelles répressions.

La bataille de Culloden le 16 avril 1746.

Un siècle plus tard, en 1801, le processus d’unification de l’archipel britannique s’achève avec la création du Royaume-Uni de Grande-Bretagne (Angleterre et Écosse) et d’Irlande. 

Le drapeau du Royaume-Uni, connu sous le nom d’Union Flag ou Union Jack, et au Canada, Drapeau royal de l’Union,
a été créé en 1606, après l’Union des Couronnes d’Angleterre et d’Écosse sous leur monarque commun Jacques Stuart (Jacques Ier en Angleterre et Jacques VI en Écosse), laquelle survint une centaine d’années avant la création effective de la Grande-Bretagne par l’Acte d’Union de 1707.
Il combine la croix de saint Georges du drapeau anglais et la croix de saint André du drapeau écossais. Après l’Union de 1801, ce drapeau fut augmenté de la croix de saint Patrick pour représenter l’Irlande.

Après bien des soubresauts, l’union rentre dans les moeurs et les Écossais, enfin, prennent leur part à l’essor inouï de la Grande-Bretagne.

Carte du monde montrant l’empire britannique, 1902 (possessions britanniques en rouge). Tiré du The Century Atlas of the World. [John Walker & Co, Ltd., London, 1902]. Artiste inconnu.• Crédits : The Print Collector – Getty.

Mais cette unité ne résiste pas aux secousses du XXe siècle : une partie de l’Irlande arrache son indépendance après la Grande Guerre et à la fin du XXe siècle, le gouvernement de Tony Blair assouplit l’union tricentenaire en restituant aux Écossais un début d’autonomie et un Parlement à Édimbourg, en attendant une possible indépendance.

Entrée du Parlement écossais.

https://www.larousse.fr/encyclopedie/groupe-homonymes/Actes_d_union/147890

https://mjp.univ-perp.fr/constit/uk1707.htm

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Actes_d’Union_(1707)

https://boowiki.info/art/histoire-du-royaume-uni/acte-d-union-1707.html

https://www.cairn.info/revue-dix-huitieme-siecle-2012-1-page-601.htm

http://juspoliticum.com/article/Chronologie-raisonnee-de-l-histoire-constitutionnelle-de-l-Angleterre-de-la-Grande-Bretagne-puis-du-Royaume-Uni-1002.html

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Parlement_%C3%A9cossais

Highlanders. Le crépuscule des clans.

La dernière révolte jacobite de 1745-1746.

Après avoir échoué dans sa tentative de persuader le gouvernement français de s’engager dans une nouvelle invasion, prince Charles, le « jeune prétendant », décida de financer sa propre révolte.

Il navigua de la France vers l’Écosse, arrivant à Eriskay dans les Hébrides extérieures en juillet 1745, puis voyagea à travers les Highlands pour rassembler une armée jacobite.
Cette épopée qui le mènera près de Londres se terminera tragiquement dans les landes de Culloden.
Pour un peu mieux comprendre la série TV « OUTLANDER ».

Jacobite : vient du latin Jacobus qui signifie Jacques (James en anglais).

Nom donné dès 1689 aux partisans de la maison Stuart exilée souhaitant placer Jacques II, puis son fils Jacques François Stuart et enfin le prince Charles Edouard Stuart sur le trône.

Loyaliste : nom donné aux partisans de la maison Stuart soutenant la reine Marie II d’Angleterre et Guillaume III d’Orange-Nassau puis la branche hanovrienne de la maison Stuart. Ils sont parfois appelés unionistes à tort, l’union des deux couronnes étant souhaité également par les prétendants jacobites.

Jacobitisme : mouvement politique soutenant Jacques II (et sa descendance) issu initialement d’une division religieuse au sein de la maison Stuart, Jacques II étant catholique alors que Guillaume d’Orange est protestant.

Les révoltes jacobites sont nées de cette division au sein de la maison Stuart dès 1688, suite à la Glorieuse Révolution (cf. la destitution de Jacques II dans les notions historiques préalables). Rapidement, le conflit religieux se transforme en ce que l’on pourrait apparenter à une guerre civile ; la religion étant reléguée en arrière plan dans la mesure où rapidement, protestants et catholiques se sont retrouvé des deux côtés.

De plus, il faut savoir que depuis les réformes religieuses du XVIème siècle, les doctrines des églises anglicane, épiscopalienne et presbytérienne sont très présentes sur le territoire britannique.

Près de 70% des chefs de clans et des jacobites écossais étaient épiscopaliens.

Les révoltes s’achèvent officiellement en avril 1746 aux lendemains de la bataille de Culloden et à la publication d’actes condamnant définitivement le jacobitisme.

Néanmoins, le terme jacobite est très peu utilisé par les loyalistes. Dans leurs écrits, ils préfèrent les termes de rebelle ou de traitre.

https://www.dinna-fash-sassenach.com/clans.html